A saly la mer grignote les plages
C’est une catastrophe écologique mais aussi touristique.
Saly est une petite ville balnéaire symbole de l’activité touristique du Sénégal.
L’action de l’homme sur le littoral, à travers la construction en dur, le prélèvement de sables et de coquillages (entre Mbao et Bargny), la construction d’édifices perturbant les mouvements naturels de la mer, l’exploitation trop importante des côtes et plages a fortement accéléré le processus d’érosion.
Pour lutter contre cette érosion certains hôteliers ont aménagés des digues sans tenir compte des risques que cela peut avoir chez leurs voisins.
L’érosion côtière est la principale cause de destruction des écosystèmes marins et côtiers au Sénégal. Elle peut à plus ou moins court terme entraîner la destruction de certaines infrastructures hôtelières qui n’auront plus de plage mais aussi la salinisation des nappes phréatiques et des sols.
Vu que le tourisme est le plus grand fournisseur de recette au Sénégal, après la pêche, on peut dire, sans se tromper que c’est l’économie en générale qui est menacée.
En outre, dans la zone de Mbao, dans la périphérie de Dakar, la construction d’une importante digue d’un coût d’un milliard de FCFA (environ 2,1 millions de dollars) est en cours grâce à un financement de la Hollande et du Sénégal.
L’activité touristique est aujourd’hui fortement perturbée. À Saly-Portudal, la plage de l’hôtel Teranga a été engloutie par la mer. Celle de Saly-hôtel est sur le point de subir le même sort. Les hôtels Palm Beach, le Filaos ou l’Espadon sont également inquiets pour leurs plages...En cause la réalisation d’une digue plus au nord, qui constitue un barrage au passage des sédiments ; la plage a avancé d’une centaine de mètres au nord de la digue, et le déficit sédimentaire provoqué au sud est à l’origine de la formidable accélération de l’avancée de la mer et de nombreuses infrastructures
Les habitants de Saly ont finalement pleuré le baobab