A quelles conditions puis-je dire d'une action qu'elle est la mienne?
QU'ELLE EST LA MIENNE?
(J'introduis la notion de responsabilité qui est le problème dans le sujet:) L'homme, doué de liberté, est cause de ses propres actes. (Je définis les termes du sujet. Ici, l'action:) L'action est ce que produit quelqu'un afin de réaliser une volonté grâce à l'intention. Elle résulte d'un choix. L'homme agit en vue d'une fin. La fin ultime de l'action est la satisfaction des désirs de celui qui agit. (Je cite le sujet mot pour mot:) Mais à quelles conditions puis-je dire d'une action qu'elle est la mienne? (Je définis les autres termes du sujet:) Par mienne, on comprendra responsable. Il faut pour cela se pencher sur les différentes formes qu'une action peut prendre. Nous nous demanderons donc si nous pouvons définir une action comme étant la nôtre grâce à sa réalisation ou si bien au contraire la réflexion, la délibération et le choix doivent être pris en compte. Pour cela, nous verrons – dans un premier temps – que même lorsque nous réalisons une action, nous ne sommes pas forcément impliqués dans celle-ci. Puis, nous montrerons qu'une action ou ses conséquences peuvent nous être imputées sans pour autant les avoir produites par un acte direct.
(Je reviens ici sur l'action et la responsabilité qui découle de toutes actions volontaires et intentionnelles:) Nous pouvons distinguer deux moment dans l'action: le choix et l'accomplissement. Lorsque nous décidons de produire un acte, la volonté et l'intention sont indispensables. La volonté peut être défini comme la faculté qui cause les actions. L'intention tend à assouvir une fin. La volonté et l'intention sont – la plupart du temps – incluses dans le choix de l'action. Elles permettent de calculer notre acte et les conséquences qui vont en découler. L'action humaine est intentionnelle. Agir est volonté. Agir, c'est tendre vers des