Zone proximal de developpement
La zone proximale de développement est « la distance entre le niveau de développement actuel, tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont l’enfant résout les problèmes seul et le niveau de développement potentiel, tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont l’enfant résout les problèmes lorsqu’il est assisté d’un adulte ou collabore avec d’autres enfants plus avancés ».[réf. souhaitée]
C’est la distance entre ce que l’enfant peut effectuer ou apprendre seul et ce qu’il peut apprendre uniquement avec l’aide d’un plus expert[1].
L’intérêt de ce concept est d’orienter le travail du pédagogue non pas uniquement en fonction du passé, en tenant compte des fonctions arrivées à maturité, mais aussi et davantage en fonction de l’avenir, en déclenchant le développement proche par des apprentissages adaptés. « Ce que l’enfant est en mesure de faire aujourd’hui à l’aide des adultes, il pourra l’accomplir seul demain »[réf. souhaitée]. Autre intérêt : considérer que les différences entre élèves ne portent pas nécessairement sur des acquis mais peuvent tenir à leur marge de progression.
Ainsi, l’éducateur a bien une fonction, il n’a pas qu’à attendre que l’enfant construise par lui-même, en toute autonomie, ses savoirs, de par une maturation psychologique plus ou moins naturelle. C'est là une critique du concept d'éducation négative développé par Jean-Jacques Rousseau.
La fécondité de cette notion, centrale chez Vygotski, semble reposer sur plusieurs préoccupations dans ce domaine : quel étayage l’adulte doit-il mettre en place pour favoriser le « voyage » dans cette zone proximale ?
Au départ, cette ZPD concernait les enfants handicapés mentaux, avec lesquels Vygotski a