A travers cette recomposition fictive d'une époque et d'une société, le roman permet, comme en témoigne Maupassant par exemple au travers de son personnage Bel Ami, une analyse et une connaissance morale et psychologique. Le roman est avant tout un instrument de réflexion et de contestation. II Les limites d'une telle conception sur le personnage de roman 1) roman, société et histoire. Au regard de la première partie, de telles ambitions et orientations naturalistes impliquent de ne rien cacher de la nature humaine. Ces romans mettent en scène les déviances sexuelles, le crime, la déchéance, et ont été rapidement jugées contraires à la morale. · Même s'il en s'agit pas d'un roman naturaliste, prendre pour exemple le procès intenté à Flaubert lors de la parution de Madame Bovary, roman jugé immoral en 1857. · Le tableau de Gustave Courbet « L'origine du monde » est un manifeste naturaliste ( faire des recherches sur cette toile et montrer en quoi elle correspond aussi à la définition du roman naturaliste : objectivité, froideur, provocation). 2) le romancier naturaliste est un observateur : pour autant, les réactions humaines sont-elles programmables ? En revanche, les expériences que vit le personnage du roman naturaliste n'en reste pas moins des évènements fictifs (exemple ; L'oeuvre de Zola, qui retrace au travers du personnage de Claude le destin de son ami et peintre Cézanne, est romancé). Car la littérature n'est pas une science, et elle ne peut pas programmer l'ensemble des réactions de la nature