Zola la curée chapitre 3
L’extrait que nous allons étudier ici constitue le chapitre V de Malaise dans la civilisation, dont l’auteur est Freud. Un des plus grands penseurs du XXème siècle, il est également l’inventeur de la psychanalyse.
Ici, il nous renseigne sur la véritable nature de l’homme. Freud nous montre ainsi son point de vue sur la civilisation, qui exigerait plusieurs sacrifices de la part de l’homme, notamment au niveau sexuel.
Selon lui, l’homme est naturellement porté sur le mal et ses instincts sont portés sur l’agressivité.
Ainsi, nous verrons comment l’homme arrive à maintenir un ordre social malgré sa nature portée sur le mal.
Comment l’homme a-t-il réussi à créer une société civilisée ? Et pourquoi y a-t-il une opposition entre civilisation et sexualité ?
Nous réfléchirons donc aux différentes parties qui structurent ce chapitre, et plus particulièrement le paragraphe 4.
Tout d’abord, Freud évoque la pratique de la psychanalyse, dont il est le créateur. La psychanalyse a pour tâche de guérir les symptômes exprimés par le corps à cause des désirs contradictoires refoulés par la parole : l’association libre.
Grâce à cette technique, nous avons découvert que les névropathes ne supportaient pas la privation sexuelle, ce qui leur posait des problèmes en société.
La thèse de cette partie est, par conséquent, que la civilisation exige des sacrifices, notamment sexuels.
Ainsi, dans la deuxième partie, il met en parallèle la civilisation et la sexualité. En effet, il montre la construction de la société, et met en valeur l’opposition entre civilisation et sexualité. La société exige, en réalité, des relations où l’homme entretiens de nombreuses relations avec beaucoup de personnes différentes ; tandis que la sexualité privilégie une relation bipolaire, où règnerait l’amour, ainsi que la sexualité. Dès lors, nous mettrons en opposition civilisation et sexualité, c'est-à-dire relations sociales et amicales à satisfactions