Zola : carnet d’enquêtes et assommoir
Alors que le texte 2 est écrit comme un récit, une version romanesque inspiré des notes écrites dans le texte 1, on le remarque à l’écriture plus poétique avec des assonances et des allitérations « nettoyées, badigeonnées, s’étendaient, montaient » à la ligne 4, à un registre de langue plus soutenue « regarda une dernière fois la maison. Elle paraissait grandie sous le ciel sans lune » à la ligne 1-2. On retrouve donc souvent les mêmes informations de la description mais pas écrite de la même manière, un texte est plus dans la prise de note alors que l’autre est plus dans l’histoire, dans le récit. En revanche, les deux textes parlent d’une même personne « Gervaise » à la ligne 10 du premier texte et à la ligne 1 et 20 du deuxième, même si elle n’est pas vue de même point de vue dans ces textes. On peut voir aussi avec une formulation différentes des lieux communs aux deux textes « un atelier de teinturerie, avec des eaux de couleur qui coulent » dans le texte 1 à la ligne 19-20 et « et elle dut pour sortir sauter par-dessus une grande marre, qui avait coulé de la teinturerie » dans le texte 2 à la ligne 23-24. Pareillement pour la description « les quatre façades, avec leurs six étages, nues, trouées des fenêtres noires » dans le texte 1 à la ligne 14-15 et « les façades plus nues encore » à la ligne 5, «les fenêtres closes dormaient » à la ligne 7 dans le texte 1.