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© Sophie Martel, 2007
Période caractérisée par les nombreux changements apportés à la société française, la deuxième moitié du XIXe siècle fut bouleversée, entre autres, par l’avènement du Second Empire. En effet, ce régime favorisera une véritable révolution industrielle au cœur de la France grâce à la mécanisation. De toute évidence, le progrès industriel devait avoir des répercussions notables sur l’ensemble du pays. L’appât du gain faisant son œuvre, la société française se métamorphose en société de consommation à l’image de la société moderne. Avec la naissance de cette nouvelle ère arriva le courant réaliste, qui avait notamment pour but de critiquer les mœurs. Dans maintes œuvres réalistes ou naturalistes, on peut constater que les motivations des personnages ne sont pas des plus honorables ni des plus altruistes. Ainsi, dans le roman Thérèse Raquin, écrit par Émile Zola, les personnages agissent selon les théories associées au courant que privilégiait l’auteur. Thérèse Raquin, par exemple, agit conformément aux mœurs que dépeint habituellement le courant et Laurent, son amant, fait de même.
Le personnage principal du roman agit, en effet, selon les théories que préconise le réalisme. Dans ce courant littéraire, l’égoïsme est le moteur premier de la plupart des personnages. Il est aisé de remarquer que, lorsque Thérèse souhaite se marier avec Laurent, ses motivation ne tiennent compte que d’elle-même : « Thérèse désirait uniquement se marier parce qu’elle avait peur et que son organisme réclamait les caresses violentes de Laurent. Elle était en proie à une crise nerveuse qui la rendait comme folle. À vrai dire, elle ne raisonnait guère, elle se jetait dans la passion, l’esprit détraqué par les romans qu’elle venait de lire » (XVIII, p. 163). Dans cet extrait, il est clair que Thérèse est déterminée à se marier simplement pour retrouver une existence plus