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• L'omniprésence de la peine de mort dans les pensées de l'homme et les stratégies utilisées par Victor Hugo pour nous convaincre que son abolition serait une bonne chose.
I/ L'homme est obsédé par cette seule pensée
- Depuis plusieurs semaines, l'homme vit à côté de cette pensée.
Exemple : « Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée... » (l.2,5) + adverbe de durée « toujours » (l.3,4) marquent une longue attente.
- Le moindre de ses gestes rappelle à l'homme que cette pensée est ancrée au fond de lui.
Exemple : « quoi que je fasse » (l.21) + comparaison de la pensée à un spectre de plomb (l.22) + accumulation des actions de la mort dans sa tête « Elle se glisse..., se mêle..., se colle... m'obsède..., épie... et reparaît... » (l.25,29) + personnification de la mort ; traduite par un couteau dans les rêves de l'homme.
- Il entend un souffle lui dire à l'oreille quelques mots dès son réveil
Exemple : « avant que..., il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille : Condamné à mort ! » (l.31,38).
II/ Les stratégies utilisées par Victor Hugo pour nous persuader que la peine de mort est une mauvaise chose
- Ôter la vie serait enlever à la société un individu qui pourrait être utile.
Exemple : L'homme est instruit, il sait lire et écrire puisqu'il rédige ses mémoires.
- Victor Hugo ne permet pas l'identification du condamné ; il fait de son cas une espèce de généralité.
Exemple : A travers les écrits de l'homme, on peut retrouver les pensées de beaucoup des condamnés à mort ; l'homme explique son cas mais c'est aussi celui de beaucoup d'autres encore.
- Le fait que la société le condamne à mort est une remise en doute de la vérité et un assassinat puisque l’homme est au courant du jour, de l’heure et du lieu de son exécution.
• Victor Hugo fait de son histoire, un texte réaliste mais aussi pathétique puis tragique.
I/ Le registre réaliste
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