Zara - environnements interne et externe
Question 1 : analyse de l’environnement interne
Au niveau de la situation financière, on constate un bénéfice en augmentation (« le groupe Inditex a publié un bénéfice net sur neuf mois (2009) presque stable, à 831 millions d’euros contre 843 millions d’euros un an plus tôt (2008) »), ce qui dégage des fonds propres élevés nécessaires au développement de l’entreprise. Ce développement se traduit par une politique d’implantation (ouverture de boutiques en propre) qui nécessite des investissements élevés (la boucle se ferme : ces investissements sont possibles grâce aux fonds propres en hausse).
Rien n’est dit sur la gestion des ressources humaines (on ne parle même pas de grève ou d’absentéisme).
Le savoir-faire et la capacité d’innovation se mesurent avec le taux annuel de mise sur le marché de nouveaux produits. Ce renouvellement créatif se fait tous les 15 jours. Par conséquent, cela est suivi par un renouvellement de mini-collections en boutiques toutes les trois semaines, possible aussi parce que « la production est en lien direct avec la création ». Et cette capacité à se renouveler aussi rapidement entraîne un suivi incessant de la demande qui nécessite une parfaite organisation des magasins (il faut savoir ce qui a du succès, ce que veut la clientèle et faire remonter ces informations rapidement pour enchaîner le nouveau cycle de création et de production). Il y a donc centralisation des informations pour rediffuser (ce fonctionnement est une volonté de la part du groupe Inditex : « Zara a recours à un puissant système d’informations, qui est harmonisé entre le réseau de distribution, le siège et les unités de fabrication »).
L’efficience commerciale et marketing est vérifiée sur deux points : - la demande externe est importante et provoque par là un développement du nombre de magasins dans le monde entier - l’influence des médias prend de plus en plus d’ampleur ce qui provoque une mondialisation