Zadig
Le conte Zadig a été écrit pour la Duchesse du Maine.
Voltaire en a fait un divertissement mais il y met en question la philosophie.
La destinée de Zadig ressemble à celle de Voltaire. En fait, l’auteur transpose dans Zadig ses mésaventures à la cour.
Le jeune babylonien Zadig, talentueux et raisonnable, devient ministre et réussit fort bien, c’est pourquoi il attise les jalousies. Il est exilé et connaît le malheur avant de revenir triomphant à Babylone.
La fiction narrative permet à la verve de l’auteur de se donner libre cours, grâce à un déguisement oriental de fantaisie qui autorise toutes les insolences.
1/ L’introduction du décor spatio temporel à la façon des contes
Dès la première phrase d’ouverture de ce chapitre, on retrouve les éléments caractéristiques d’un comte.
En effet, on nous indique que « Du temps du roi de Moabdar, il y avait à Babylone un jeune homme nommé Zadig ». Cela rappel les phrase d’ouverture du conte traditionnel « il était une fois au pays des merveilles ».On utilise la phrase canonique : « il y avait ou il était une fois » qui caractérise toute les ouvertures de conte traditionnel.
Ainsi, dès cette première phrase l’auteur campe le décor. Il procède à la mise en place du cadre spacio temporel de manière très rapide à travers une seule phrase.
La scène débute à Babylone. L’auteur nous place dans une époque révolue et imprécise, situé loin des lecteurs pour échapper à la censure.
On a la référence à un roi et on nous renvoi à une époque indéterminée et lointaine. C’est ce que l’on retrouve dans la phrase « à l’époque du Roi Mohabar ».
Cette référence au passé, on la retrouvé également par l’utilisation dominant de l’imparfait : « il y avait »
Ce sont des éléments que l’on retrouve toujours dans les contes traditionnels.
A travers cette première phrase introductive, on comprend que l’on se situe dans le cadre d’un roman.
Par ailleurs à