Xzylbii
Tout d’abord, nous allons définir ce qu’est la cryptographie. La plupart des méthodes de chiffrement reposent sur deux principes essentiels : la substitution et la transposition. Substituer signifie qu'on remplace certaines lettres par d'autres, ou par des symboles. Transposition signifie qu'on permute les lettres du message afin de le rendre inintelligible. Au cours des siècles, de nombreux systèmes cryptographiques ont été mis au point, de plus en plus perfectionnés, de plus en plus astucieux! Le codage par substitution mono-alphabétique (on dit aussi les alphabets désordonnés) est le plus simple à imaginer. Dans le message clair (que nous convenons toujours écrit en majuscule), on remplace chaque lettre par une lettre différente. Donnons un exemple; nous opérons la substitution suivante :
Un des problèmes avec le code par substitution est de se souvenir de la clé (c'est-à-dire la permutation) employée. Il n'est en effet pas facile de se souvenir de 26 lettres dans un ordre abscon. C'est pourquoi il existe des variantes :
.Le chiffre de César, fondé sur un simple décalage de lettres.
Le code de César est la méthode de cryptographie la plus ancienne communément admise par l'histoire. Il consiste en une substitution mono-alphabétique, où la substitution est définie par un décalage de lettres. Par exemple, si on remplace A par D, on remplace B par E, C par F, D par G, etc...
Il n'y a que 26 façons différentes de crypter un message avec le code de César. Cela en fait donc un code très peu sûr, puisqu'il est très facile de tester de façon exhaustive toutes les possibilités. Pourtant, en raison de sa grande simplicité, le code de César fut encore employé par les officiers sudistes pendant la guerre de Sécession, et même par l'armée russe en 1915.
On sait que César utilisait ce code car Suétone (écrivain Romain, 70-127), en fait une description dans La vie des 12 Césars, une biographie des 12 premiers empereurs de