Heinrich Wölfflin – « principes fondamentaux de l’histoire de l’art » une révision

Trace la longue évolution de l’historiographie de l’art : part des vies de vasari, passant par van mander, son sandrart. Avec winckelmann, qui se démarque nettement du genre biographique, commence alors l’histoire scientifique de l’art.W caractérisa judicieusement son histoire de l’art antique, comme la projection sus rl’art antique d’un idéal d’humanité moderne. Il aborda aussi l’histoire de l’art romantique, loue sa sensibilité, non sans s’étonner pourtant de sa singuliere faiblesse d’interprétation. Prenant les termes traditionnellement maniés par les artistes comme allant de soi : pictural et linéaire, plan et profondeur, forme fermée et ouverte, unité et multiplicité, clarté et obscurité, il les y avait rappelle t’il , définis uniquement en tant qu’idées de la forme concerte, en tant que formes de vision, les avait ordonnés en un systeme, avant de les illustrer en prenant pour exemple l’évolution de l’art depuis la renaissance jusqu’au Baroque. Avec l’ouvrage, il atteint un haut degré d’abstraction de l’historiographie de l’art. Sa démarche a été de cerner, grace à quelques exemples choisis et à une série de concepts stylisqiques, l’objet unique de sa spécialité : l’histoire des arts plastiques. Les 5 couples de concepts fondamentaux , llustrés par de nombreux exemples plastiques et architecturaux du 15e & 16e siecle, W ne les a pas non plus définis comme des catégories qui permettraient une reconstitution descriptive du processus effectif de l’histoire de l’art. bien au contraire, il les a définis à la fois comme des formes de vision, et des formes de représentation qui à telle époque (délimitée de façon floue) se trouveraient dans l’horizon, le champ d’activité des artistes, bien avant qu’ils n’organisent un tableau sur un support donné, bien avant qu’ils ne tirent une sculpture du bloc qu’is brisent ou qu’ils n’érigent un édifice à partir des matériaux à leur disposition.