Went the day well?
Went the day well
La seconde guerre mondiale est généralement considérée comme « l’âge d’or » du cinéma britannique. C’est la période où la production de films atteignit sa maturité et où l’on a pu assister à l’émergence d’un cinéma national. Le « Home front », union sacrée pour gagner « la bataille intérieur » contre le nazisme, passe aussi par la culture et les arts, en l’occurrence ici par le cinéma. Dès Juillet 1940, l’Angleterre est le théâtre d’une guerre aérienne intense qui donnera le Blitz en septembre, 76 nuits de bombardement sur Londres par la Luftwaffe (l’armée de l’air allemande): c’est la Bataille d’Angleterre. La volonté et la peur de l’invasion allemande se cristallise dans le cinéma britannique. Produit à la demande du Ministère de l’Information (M.O.I.) qui voulait alerter l’opinion et sa légèreté avec laquelle elle envisageait la menace d’invasion allemande qui en 1942 n’était plus forcément d’actualité. Went the day well? Sortit en 1942 est une fiction (feature film) mise au service de la patrie. Long métrage produit par Michael Balcon, figure emblématique du cinéma britannique des années 1940-50 et directeur du studio Ealing. Les studios Ealing sont connu pour la production de comédie à l’anglaise, comédie qui pour la plupart dénonçait le nazisme par la farce et l’humour. Went the day well? A pour encrage une petite communauté rurale, le village fictif de Bramley End. Ici, toutes les classes sociales, politiques et religieuses de l’Angleterre rurale y sont représenté. La première partie du film pourrait être vu comme l’archétype des studios Ealing, comédie tournant au drame quand les habitants du paisible village s’aperçoivent qu’ils sont envahi par une avant-garde allemande. S’en suit des combats violent pour la défense du village, en somme de la patrie. Le cadre idyllique très exagéré de la réalité, se transforme en terrain de « guérilla » où presque