Weber
Fils d'un instituteur et d'une maîtresse ménagère, il étudie l'économie et obtient un doctorat en 1919.
Il effectue des voyages en France, en Royaume-Uni et aux États-Unis.
Il est influencé par Leonhard Ragaz et est proche du socialisme religieux.
Objecteur de conscience, il refuse de faire son service militaire, ce qui lui vaut une semaine de prison et l'exclusion de l'armée.
En 1922, il est journaliste à la Volkstimme de Saint-Gall.
En 1926 collaborateur au secrétariat de l'Union syndicale suisse. Il critique notamment la politique déflationniste du gouvernement. Il est l'un des protagonistes de l'Initiative de crise (de tendance keynésienne), rejetée en 1935.
En 1940, il préside la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment.
En 1944, il prend la direction de l'Union suisse des coopératives.
Conseiller national
1939-1951 Il est élu au Conseil national.
Conseiller fédéral le 13 décembre 1951, élection au Conseil fédéral.
Il dirige le département des finances du 1er janvier 1952 au 31 janvier 1954. Il rencontre les mêmes difficultés que son prédécesseur Ernst Nobs.
Après le rejet de son programme financier, pourtant adopté par le parlement, lors d'une votation populaire le 6 décembre 1953.
Il présente aussitôt sa démission, démarche inhabituelle en Suisse, et dénonce la campagne dépourvue de scrupules de ses adversaires.
Le parti socialiste se retire alors dans l'opposition et ne retournera au gouvernement qu'avec une double représentation (formule magique).
Conseiller national à nouveau
Max Weber revient à la vie politique en se faisant à nouveau élire au Conseil national en 1955 et y siège jusqu'en 1971.
Il fait partie des premiers parlementaires suisses membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Il occupe parallèlement la chaire d'économie aux Universités de Berne et de Bâle.
Combattant jusqu'au dernier jour
La retraite venue, il continue de publier des articles