Weber " le savant et le politique"
L'auteur dans l'énoncé de sa thèse oppose de façon « abyssale » l'éthique de conviction avec celle de responsabilité.
Cependant, avant de même d'expliciter chacune d'elles, il nous met en farde contre les réductions trop rapides telles que: l'éthique de conviction si elle est pas identique a l'absence de conviction. On remarque ici que Max weber oppose moins le contenu de chaque éthique que leur conséquence dans la vie. En effet, l'éthique de conviction ne préoccupe que du principe moral présidant à l'action sans se soucier des conséquences, puisque le principe moral est radicalement extérieur à l'homme (Dieu, l'idéal, le bien...). Ici L'auteur prend la croyance religieuse et le discours du militant (exemple: le syndicaliste) comme illustration du problème: « Le chrétien fait son devoir et en ce qui concerne le résultat de l'action il s'en remet à Dieu » , l'individu qui se dit chrétien va suivre ce qui, dans la religion, le délivre e sa responsabilité individuelle. LA faute est dans l'autre. En opposition, l'éthique de responsabilité s'applique à reconnaître les défaillances propres à l'homme. Ce n'est