Du point de vue de la France, Wallis et Futuna et une collectivité d’outre-mer (COM), anciennement appelé territoire d’outre-mer. Ce statut lui garantit une autonomie douanière et fiscale. Il lui permet aussi d’être régi par des lois différentes de la métropole ce qui permet une défiscalisation. Tout cela lui vaut l’appellation de « paradis fiscal ». Wallis et Futuna est organisé différamment au niveau local, les communes n’existent pas et sont remplacées par des dispose d’un système de protection social différent de celui de la métropole et d’une indépendance au niveau international. Les traités internationaux concernant la France ne concernent pas automatiquement les COM, mais ils peuvent faire partie de traités internationaux indépendamment de la métropole. Le lien juridique avec la France est donc plutôt faible. Toutefois, Wallis et Futuna fait pleinement partie du territoire français. Les habitants de Wallis et Futuna sont citoyens français et ont donc un rôle au niveau national bien que la loi chez eux soit différente. Ils ont le droit de vote et sont donc représentés à l’Assemblée Nationale et au Sénat même si les lois qui y sont votées ne leur sont pas appliquées. Ils participent également aux élections nationales, comme celle du président de la république, ou les référendums nationaux. Les compétences de l’Etat français en matière de sécurité et de défense s’y appliquent. Car Wallis et Futuna, avec sa situation géographique en Océanie, sa proximité avec l’Australie, la Nouvelle Zélande, avec ses 271 000 km² de zone économique exclusive, un sol plein de richesses, reste avant tout d’un grand intérêt géoéconomique et géopolitique pour la France.
Wallis et Futuna, au niveau européen, possède le statut de PTOM (Pays et Territoires d’Outre-Mer), et tout comme les autres PTOM dépendants de pays européens, ne fait pas partie intégrante de l’Union Européenne. Mais, toutefois elle bénéficie de certains droits envers l’Union Européenne. Comme le titre