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La ville, invention de l’homme, est le résultat concret d’une
« technique », au sens originaire de savoir, de pratique et d’esthétique, sans cesse renouvelée.
Pour agir sur la réalité, la connaissance a en la technique un instrument d’intervention privilégié pour façonner l’espace socio physique et en faire le miroir, le diffuseur des aspects nouveaux de la réalité, décelés, étudiés, restitués par la connaissance elle-même.
La ville est un espace vécu par le corps social qui l’utilise de manière discriminante et discriminée et qui par la révèle à travers les tensions et les conflits sa composition différenciée, hétérogène de groupes et d’individus, coéxistant mais antagonistes en raison de besoins, d’aspirations, de comportements divergents sinon opposés.
Notion d’aménagement spatial :
Suite au libéralisme économique qui suivi la révolution
industrielle, le chaos s’installa dans le développement des villes.
C’est à partir de ce constat qu’avait été reconnue la nécessité d’un urbanisme d’ordre, prenant la place de l’urbanisme anarchique.
Ce fut la l’origine de la notion de planification urbaine apparue pour la première fois en Allemagne au milieu du 19 ème siècle ; subordonné aux décisions du pouvoir politique, elle devait refléter le système qui l’inspirait.
C’est en vue de l’utilisation la plus rationnelle possible de l’espace que, d’une part, les concepteurs des villes allaient envisager certains modèles et que, d’autre part, les juristes allaient mettre en place une législation et une réglementation spécifique.
Mais les uns comme les autres, allaient prendre en compte les principes définis par la Charte d’Athènes. Pour la première fois, étaient mises en relief les fonctions essentielles de la ville : habiter, travailler, se récréer et circuler, comme était soulignée la nécessité d’une protection du patrimoine architectural.
Ce qu’est l’urbanisme :
Selon le Larousse l’urbanisme signifie: « ensemble des mesures