Introduction :
Ce poème est basé avant tout sur le registre lyrique appartenant au symbolisme. Cette œuvre s'inscrit parfaitement dans le romantisme de l'époque étant donné que l'écrivaine réussit à transmettre son désespoir au lecteur. Il compare l'albatros dans les airs, avec toute sa beauté, à l'albatros par terre (sur un bateau), ou il devient laid. L'albatros, évoque le poète mélancolique, exclu de la société et incompris. Ce dernier n'arrive pas à s'identifier aux hommes et s'enferme dans son monde aspirant à la liberté et à la prospérité. En effet ce poème est extrait de "Spleen et idéal", la seconde partie du recueil « Les fleurs du mal ».

Plan détaillé :
1°- Le drame de l'albatros

Le poème est composé de quatre quatrains où les trois premiers sont opposés au dernier, la structure de chaque quatrain est constituée d'alexandrins et de rimes croisées. Le poète utilise le terme « souvent » , car au cour du trajet, l ' équipage s'ennuient et se distraient en se moquant des l'albatros. L'utilisation de l'adjectif qualificatif "vaste" s'explique l'envergure d'un tel "prince des nuées", métaphore utilisée pour désigner l'oiseau,les ailes des albatros peuvent atteindre 3,5 mètres « Ses ailes de géant l'empêche de marcher ». Le lecteur s'imagine d'immenses ailes blanches recouvrant et protégeant les océans « leurs grandes ailes blanches ».
Le lecteur perçoit une certaine gradation au fil du poème, car la situation des albatros change continuellement. La première strophe décrit l'oiseau et le navire, la seconde raconte la présence de cette espèce sur le navire, puis finalement la troisième raconte l'interaction négative entre les albatros et l'équipage du navire. Nous retrouvons une antithèse au neuvième et dixième vers, car le voyageur ailé est brutalement dévalorisé par les adjectifs "gauche" et "veule" pour finalement être démuni de tout mérite par les adjectifs "comique" et "laid". L' onzième et la douzième vers illustrent bien le manque de respect