Voltaire - Candide - Chapitre 3
Voltaire est un écrivain, philosophe, poète, dramaturge français du 18ème siècle. Il appartient au mouvement du siècle des lumières car il dénonce les problèmes de la société, il critique la politique et le pouvoir. Il dénonce les guerres et critique la religion. En effet, nous retrouvons tous ces thèmes dans son compte philosophique, Candide ou l'optimisme publiée en 1759. C'est un ouvrage anonyme car Voltaire était en exile en Angleterre et devait éviter la censure. L'extrait que nous allons étudier fait parti du chapitre 3 qui raconte le moment où Candide assiste à la guerre entre les français et les prussiens (guerre de 7 ans). Nous allons voir dans ce passage comment Voltaire parle de la guerre, tout d'abord nous allons nous pencher sur la vision, puis les procédés employés par l'auteur et pour finir ce qu'il dénonce.
I - La vision de la guerre
Dès le début de l'extrait, Voltaire fait une description idyllique de la guerre. En effet, nous relevons 4 adjectifs qui mettent en valeur la guerre : «beau», «leste», «brillant», «ordonné». Cette mise en valeur est accentuée par la répétition de l'adverbe d'intensité «si». La guerre apparaît comme un véritable spectacle étonnant. La bataille est accompagnée par la musique, nous relevons son champs lexical : «trompette», «fifres», «hautbois», «tambours» qui évoque une ambiance plutôt agréable à la ligne 1 et 2. Celle-ci est rappelée à la ligne 7 à travers le thème latin «tedeum». Tout au long de la lecture, le combat entre les deux camps présente pourtant les victimes comme des coupables. Nous relevons le verbe «infecter» (l.4) et le nom «coquin» (l.4) qui montre cela. De plus comme dans le chapitre 1, Voltaire à la manière de Rabelais utilise de parodier des chiffres qui comptabilisent les morts : «six mille» (l.3), «neuf à dix mille» (l.3) et «millier» (l.4). Pour montrer son mépris Voltaire utilise des expressions approximatives : «à peu près» (l.2 et 3) et «le tout pouvait se montrer à une