RESUME EXECUTIF
La Convention internationale sur la diversité biologique offre au Sénégal un cadre formel qui lui permet d’appuyer, de formaliser et d’harmoniser des traditions largement répandues et une politique gouvernementale active de conservation et de gestion des ressources natuelles au sénégal.
Cette politique a permis au Sénégal de conserver une partie considérable de sa biodiversité jusqu’à ces trois dernières décessnies pendant lesquelles deux facteurs dénaturants puissants sont venus modifier de façon sensible le potentiel des ressources natuelles et de la biodiversité. Il s’agit de la sécheresse avec ses conséquences et une croissance démographique particulièrement élevée sans rapport avec les ressources natuelles disponibles dont dépendent largement ces mêmes populations pour leurs besoins alimentaires, énergétiques et médicaux.
Cette situation a amené le gouvernement à mettre en place un système de planification qui rendorce la rigueur dans la gestion des ressources naturelles et de la biodiversité. Dans cette même logique, un Programme d’Action National pour la lutte contre la désertification sera mise en œuvre.
La Stratégie et le Plan National d’actions pour la conservation de la biodiversité font partie du train de mesures envisagées par le gouvernement aussi bien au plan de la gestion macroéconomique que de celle des ressources naturelles avec pour objectif de rétablir les équilibres indispensables qui doivent assurer un développement durable our le pays.
DIVERSITE BIOLOGIQUE AU SENEGAL
La diversité des écosystèmes
Quatre grands groupes d’écosystèmes existent au Sénégal : terrestres, fluviaux-lacustres, marins-côtiers et un groupe d’écosystèmes particuliers.
Les écosystèmes terestres sont constitués de steppes, savanes, forêts claires, forêts denses sèches, forêts galeries, de palmeraies, de rôneraies, de rôneraies de bambusaies et de gonakeraies.
Les écosystèmes fluviaux sont constitués par cinq grands bassins fluviaux : fleuve Sénégal,