Vma et vo2max
L’accroissement du VO2max intervient lors de l’entraînement d’un sportif d’endurance (comme le ski fond).
Effectivement, le VO2max étant la consommation maximale d’oxygène, c’est la filière aérobie qui est sollicitée, l’individu effectue donc un effort prolongé.
On dit que le VO2max est atteint quand l’athlète évolue à une vitesse appelée Vitesse Maximale Aérobie (VMA), comprise entre 8 et 24km/h et qui peut être soutenue durant 4 à 8 minutes. (cf. 24)
Il est important qu’un sportif connaisse sa propre VMA car elle est utilisée comme référence durant l’entraînement.
En effet, il faut savoir que si l’athlète évolue à une vitesse plus élevée que sa VMA, son organisme transformera l’énergie par la voie anaérobie car le VO2max étant atteint, l‘organisme se voit obligé de faire appel à une filière qui n‘utilise pas d‘oxygène. (cf.24) Or la voie anaérobie qui sera ensuite employée fait intervenir de l’acide lactique et sons accumulation provoque des crampes et fatigue l’individu.
En augmentant sa Vitesse Maximale Aérobie par l‘entraînement, on retarde la production d’acide lactique et l’individu bien entraîné peut donc évoluer à une vitesse élevée sans ressentir beaucoup de douleurs durant l’effort. Aussi, il augmente la durée faisant intervenir la voie aérobie, c’est pourquoi la consommation d’oxygène et le VO2max évolueront.
Travailler sa VMA pour la faire accroître fait donc progresser le VO2max. Les muscles sont alors mieux approvisionnés en oxygène et peuvent fournir des efforts plus soutenus.
Donc, s’entraîner en utilisant sa VMA comme référence permet à l’athlète d’effectuer un effort d’endurance d’une part en produisant le moins d’acide lactique possible et d’autre part en fournissant davantage d‘oxygène aux muscles. Ainsi, de meilleures performances seront réalisées.
En conséquence, pour réaliser ces bonnes performances, l’athlète entraîné doit évoluer à une vitesse proche de sa VMA mais ne pas l’atteindre