Vivre à 100 &ns
Le vieillissement de la population française à une forte incidence sur la protection sociale. Depuis 50 ans, l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, trente ans de gagnés depuis 1900. La France vieillit, plus 1/3 de la population à plus de 50ans, on constate donc un accroissement de la part des personnes âgées dans la population. L’écart est grandissant entre les personnes de 65 ans et plus et les personnes d’âges actifs. La part des plus de 75 ans en 2010 était de 8.9%, les projections faites pour 2050 sont estimé à 15.6%, cette part de la population aura donc presque doublé en 40 ans, alors que la part des moins de 20 ans tant à diminuer sur ces mêmes périodes (24.4% en 2010 contre 21.9% en 2050). La population âgée augmente plus vite que la population de la tranche d’âgés actifs, celle-ci va même en diminuant. Ce vieillissement engendre une augmentation du nombre de départ à la retraite. Par conséquent une augmentation des maladies chroniques dégénératives dues à l’âge des retraités de plus en plus âgées. A présent les retraites et la santé représentent près de 70% des dépenses de protection sociale. Les retraites sont la première source de dépense de la Sécurité sociale avec 39% du budget. Le financement de la protection sociale ce voit être de plus en plus assuré par les ménages (34% en 1990, 46% 2010). Une autre conséquence de ce vieillissement de la population est que les personnes âgées sont plus dépendantes, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent accomplir certaines taches de la vie quotidienne sans l’aide de quelqu’un. Les difficultés d’autonomie augmentent significativement à partir de 80ans. En France, près de 1.3 millions de personnes âgées perçoivent des prestations au titre de la dépendance sous la forme d’allocation personnalisée d’autonomie (APA) par la sécurité sociale. Le