vision
Saisie d’informations : les signes cliniques de la DMLA :
1. baisse de la vision, c'est-à-dire de l’acuité,
2. tache sombre centrale,
3. éblouissement par la lumière ambiante.
Explication à l’aide des connaissances :
1. La fovéa est la zone responsable de l’acuité visuelle, en raison de la densité élevée des photorécepteurs (qui sont des cônes). La DMLA affecte notamment les cônes.
2. La fovéa se trouve placée (grâce aux muscles oculaires) dans l’axe optique, et permet la vision centrale. 1. et 2. empêchent par conséquent la lecture, l’écriture et la conduite d’un véhicule.
3. La rétine restant intacte est la rétine périphérique, dont les photorécepteurs sont majoritairement des bâtonnets. Ceux-ci permettent une vision crépusculaire (ou nocturne) et sont saturés à des intensités lumineuses faibles à moyennes. Cependant, la cécité n’est effectivement pas totale : la vision est périphérique, floue et nocturne.
2 Un premier pas vers la correction de la cécité ?
1. La caméra vidéo numérique correspond à l’œil (milieux transparents et rétine) ; elle transforme l’image des objets de l’environnement en impulsions électriques.
Le mini-ordinateur traite les signaux électriques venant de la caméra. Il correspond autant à la rétine qu’à d’autres parties des voies visuelles, dont le cortex occipital.
Le câble serait assimilable au nerf optique, les électrodes évoquant les connexions synaptiques entre neurones des voies visuelles.
2. L’appareillage utilisé vise à stimuler le cortex visuel via un dispositif ne recourant ni à l’œil ni aux voies visuelles. Il réussit à induire une perception visuelle de l’environnement au patient. La vision est donc bien une construction cérébrale, impliquant notamment le cortex occipital visuel.
3 Acuité visuelle et structure de la rétine
1. A recopier sur le schéma du document 2 (en plaçant les commentaires à l’endroit adéquat) :
- L’image du champ visuel de l’œil se forme