« Viser l'excellence, vous atteindrez le conformisme ». Didier Nordon Nous, citoyens suisses, répondons tous à des normes sociales, qu'on le veuille, ou non. Les lois ainsi que les codes, forment les fondements d'une société et doivent être respectés de tous. Il y a aussi des normes que l'on pourrait qualifier de subjectives, elles ne sont pas écrites, mais dictées par la société sans cesse en mouvement. Elles représentent toutes les codes qui régissent notre société sans qu’on n’en prenne réellement conscience. La plupart des gens aspirent à une réussite sociale, pour cela, ils visent l'excellence. L'excellence, c'est répondre parfaitement à des normes sociales imposées par le cadre dans lequel nous vivons. Définir l’excellence c’est par la même occasion définir le conformisme. Alors pourquoi suit-on ces chemins « suggérés » par la société de nous-mêmes ? Sont-ils seulement suggérés ? Est-il possible de les ignorer ? Nous sommes presque toujours amenés à vouloir remplir les critères sociaux.
Depuis notre naissance nous sommes forgés dans une certaine culture, éducation et tradition à l'intérieur d’un foyer. Mais pas seulement, le monde extérieur ainsi que la société, influencent nos vies tout autant. Les valeurs que peuvent apporter la société, ont toujours été très significatives pour l'homme. Le pouvoir de nous apporter un statut, une place reconnue dans la société.
Mais viser l'excellence représente encore plus, c'est une promesse d'appartenir à une élite et d'en obtenir la reconnaissance. Un fonctionnaire fait de son mieux pour pouvoir obtenir une promotion. Cette dernière l’aidera à gravir les échelons de la société et d’obtenir plus de prestige et de « valeur ».
Le paradoxe, se trouve être que les personnes qui effleurent l’excellence pensent faire partie d'une minorité de la population qui "sort du lot", une minorité libre par la pensée. Alors qu'en réalité ces dernières seraient celles qui se rapprochent le plus du