violences conjugales
En France, 60 % des appels Police-Secours de Paris concernent les violences conjugales.
Une femme sur sept en serait victime, et une femme mourrait tous les trois jours sous les coups de son conjoint contre un homme tué tous les 13 jours. Il est vrai que le problème, touchant majoritairement les femmes, il reste peu abordé et tabou concernant les hommes.
Afin de traiter le phénomène dans sa globalité, nous commencerons par expliquer les différentes formes que peuvent prendre la violence conjugale, dans un deuxième temps nous verrons quelles lois et quels dispositifs instaurés ont contribué à l’amélioration de la prise en charge du problème et pour finir nous analyserons les différents profils de victimes et auteurs de ces violences retracés à l’aide de témoignage ainsi que la vision qu’en a la société.
Première partie
Les violences conjugales ne se traduisent pas que sous la forme apparente de blessures physiques elles peuvent apparaître sous d’autres formes et englober plusieurs réalités:
Des violences psychologiques peuvent se manifester par des comportements méprisants, dénigrant les opinions, les valeurs et les actions de l’autre.
Les violences verbales qui se traduisent par l’humiliation de l’autre et sa domination (interdictions, chantage, ordres, intimidations, menaces…).
Ce type de violence apparaissent encore plus destructrices sur le plan personnel que les violences physiques.
De plus, il peut aussi exister une violence économique à travers par exemple le refus de contribution aux charges du ménage, de toutes dépenses pour le conjoint.
Enfin, La violence sexuelle qui reste la plus difficile à révéler (manque de preuve) peut se traduire par une sexualité forcée accompagnée de brutalités physiques et de menaces.
Deuxième partie
Il a y une prise de conscience du phénomène depuis plusieurs dizaine d’année et les plans interministériels de lutte contre cette forme de violence se renforcent.
En 1992, la violence au