2. Le français et le marché de l’emploi
2. 1. Le rôle de la langue française
- À Bucarest et à Hanoi: AUF (l’Agence universaire de la Francophonie) a organisé les forums francophones de l’emploi. Ainsi, plusieurs centaines de jeunes francophones peuvent présenter chaque année leur candidature aux entreprises réunies pour l’occasion
- Au Liban: Pour 43% d’entre 100 entreprises, plus de la moitié des salariés sont francophones et que 49% des recruteurs demandent “toujours” ou “souvent” au candidat de parler français
- Au Québec: En 2012, 85,2% des entreprises de 50 employés ou plus (5211 entrenprises) ont généralisé l’utilisation du français. La maitrise de la langue française est une condition incontournable d’embauche et de promotion dans les milieux de travail
- En Suisse: Les taux d’augmentation des revenus de travail d’une personne maitrisant parfaitement la langue française se situe entre 15% et 26%
- À Bamako, Dakar, Douala, Kinshasa et Libreville, de 66% à 98% des personnes interrogées estiment que le français est très important et indispensable pour faire des études supérieures, réaliser des démarches administratives, s’informer dans les médias, obtenir un travail et réussir sa vie
- À Bruxelles: le français est incontoumable dans un contexte de bilinguisme officiel de présence d’entreprises internationales, de proximité des marchés francophones. Plus de 90% des entreprises utilisent le français
- À la suite CCIP (Observatoire de la formation, de l’emploi et des métiers), en 2003, les enquêtes démontrent que pour les entreprises française exportatrices, le fait de parler français forme un avantage concurrentiel des clients francophones
- En France: Le projet Bonnes pratiques linguistiques en entreprise, réalisé par la DGLFLF, a précisément pour objectif de mettre en évidence des initiatives qui ont permis la pratique du français et de la diversité linguistique face à la globalisation linguistique au travail. Le français est très présent dans les