Vie camus
(1913-1960)
http://www.web-libre.org/medias/img/articles/fe7ee8fc1959cc7214fa21c4840dff0a-2.jpg
Albert Camus (1913- 1960), écrivain français, s’est illustré dans presque tous les genres de l’expression écrite. Ses articles journalistes, ses romans, ses nouvelles, ses pièces de théâtres, ses adaptations et ses essais lui ont assuré une célébrité que le temps ne dément pas. Sa profondeur de vue, la justesse de ses engagements et les questions qu’il soulève au fil de son œuvre n’en finissent pas de nous interpeller encore aujourd’hui. Il laisse derrière lui une des œuvres les plus importantes de la littérature française du XXe siècle, marquée par une réflexion philosophique et politique.
Né en dans un milieu modeste, il ne connut pas son père, tué au début de la Première Guerre mondiale, et fut élevé par sa mère et ses grands-parents. Inscrit en philosophie à la faculté d'Alger, il fut le disciple de Jean Grenier, mais tuberculeux, il dut interrompre ses études. Adhérant, pour une brève période, au Parti communiste (1934-1937), il fonda le Théâtre du Travail afin de mettre les œuvres dramatiques classiques et contemporaines à la portée du public défavorisé, puis, milita en faveur de l'Espagne républicaine. À la même période, il publia son premier recueil d'essais (l'Envers et l'Endroit, 1937), dans lequel sont mêlés des récits d'expériences personnelles, des descriptions de scènes de la vie quotidienne et des réflexions métaphysiques et morales. Réformé en raison de son état de santé au début de la Seconde Guerre mondiale alors qu'il souhaitait prendre part au conflit, il se rendit à Paris, écrivit un nouvel essai fondé sur une observation à la fois lucide et lyrique de l'existence (Noces, 1939) et devint journaliste à Paris-Soir (1940-1941). Entré dans la Résistance, il rejoignit le mouvement Combat et fit paraître dans la clandestinité un roman (l'Étranger, 1942), suivi d'un texte philosophique (le Mythe de Sisyphe, 1942), qui prirent place