Victor hugo
Victor Hugo est l'un des plus important romancier, dramaturge, et poète de la langue française au XIXe siècle, issue du mouvement romantisme. Il écrivit Les Travailleurs de la mer en 1866, à Guernesey, l'île anglo-normande où il était exile, Les travailleurs de la mer est d'ailleurs dédié à cet île et ses habitants.
C' est l'histoire de Mess Lethierry propriétaire de la Durande, un steamer coulé par la machination criminelle de son capitaine, le sieur Clubin. Fou de rage à l'idée que le moteur soit définitivement perdu, Lethierry promet sa nièce, Déruchette, à celui qui récupérera la machine de l'épave coincée entre des rochers au large de Guernesey. Gilliatt, aussi robuste que rêveur, mais surtout épris de Déruchette, accepte le défi . Après maintes péripéties, Gilliatt réussit sa mission mais s'aperçoit à son retour que Déruchette s'est éprise en son absence d'un jeune pasteur , et que celui-ci l'aime en retour. Gilliatt se sacrifie et s'efface pour le bonheur de la jeune femme. Il se laisse mourir sur un rocher peu à peu submergé par la mer.
Cet extrait est entièrement consacré à la description de la pieuvre, où s'accumulent toutes les peurs, toutes les répugnances des hommes.
Comment Hugo,en présentant des aspects réalistes et précis et en recourant a des images, nous emmène à l’éveil du mystère ? Et au récit de l’épopée ?
Tout d'abord nous allons parler de la description objective de la pieuvre, ensuite De l'apparition d'une sensation de peur, et enfin la vision fantastique de l'extrait.
La description objective de la pieuvre.
1) Une description scientifique.
Le texte se présente tout d'abord comme une description très réaliste de la pieuvre. Dès le premier paragraphe, le portrait qui est fait de l'animal est entièrement rédigé à la forme négative, comme si celui ci ne pouvait exister que par ce qu'il n'est pas. D’où la succession anaphorique des formules négatives, en tout dix sept fois le mot « pas »