Victor hugo
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Par cette affirmation, Victor Hugo, écrivain et homme politique engagé propose à ses contemporains une solution radicale à la délinquance grâce à l’accès généralisé à la scolarité.
Le processus d’ouverture et fermeture de ces deux institutions décrit par l’auteur, évoque un principe mécanique, une solution univoque : la scolarisation permettrait d’éradiquer la délinquance. Cette revendication sous-entend une explication sociologique de la délinquance qui pousse à défendre l’action préventive au profit de la sanction.
Peut-on aujourd’hui valider la prédiction de Victor Hugo ? En nous appuyant sur des exemples situés dans leur contexte historique et socio-économique, nous évoquerons les difficultés auxquelles se confronte l’institution scolaire et nous démontrerons que le problème de la délinquance recouvre de multiples réalités nécessitant des réponses multidimensionnelles.
L’école est le lieu de transmission de savoirs en tant que connaissances mais aussi, de savoirs être au sein de la collectivité. C’est aussi l’apprentissage des valeurs, des normes sociales, le socle commun de connaissances ayant pour vocation l’adaptation de l’élève dans la société, ce qui fera de lui un « bon citoyen ».
Tandis que se retrouvent en prison, les personnes jugées indésirables ou dangereuses pour la société en raison de leurs actes délictueux, les prévenus sont ainsi sanctionnés et mis à l’écart du reste de la collectivité. Or, la question du rôle dissuasif d’un emprisonnement se pose étant donné le taux de récidives et l’effet « criminogène » d’une première détention sur les jeunes délinquants. Ceux-ci se retrouvent dans un engrenage en raison des problèmes d’insertion qu’ils rencontrent à la sortie pour trouver un emploi ou un