Victor Hugo
Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Benançon et mort le 22 mai 1885 a été considéré comme l’un des plus importants écrivains romantiques de la langue française. Génie de son époque, on le perçoit comme le type parfait du poète universel. De 1822 à 1840, il a publié successivement plusieurs recueils lyriques comme Les Odes et Ballades, les Orientales, les feuilles d’automne. Soleil couchant, titre donné pour rassembler six pièces composées entre les mois d’août 1827 et d’avril 1828, fut bien accueilli par le public. Dans ces textes, on retrouve des thèmes du courant romantique tels que le lyrisme et l’observation de la nature. Victor Hugo incarne le romantisme dans chacun de ces aspects et de façon ingénieuse. C’est ce dont nous traiterons dans ce texte.
Dans la première strophe, Victor Hugo fait référence au temps qui passe; les jours, les nuits, l’aube et encore les nuits. Il parle du temps qui passe rapidement. Dans la deuxième strophe, il fait référence aux personnes que nous aimons qui meurent et nous quittent. Avec le temps, nous perdons nos proches. À la troisième strophe, il évoque la nature qui continue de se régénérer contrairement à l’homme qui lui, vieillit. Enfin, à la dernière strophe, Hugo nous parle de sa mort éminente. Il quittera bientôt ce monde, car il se fait vieux.
En premier lieu, nous tenterons de prouver que ce poème de Victor Hugo correspond au courant romantique par le lyrisme qui s’en dégage. En effet, ce grand auteur utilise le « je » dans la dernière strophe pour montrer que ce qu’il écrit est l’expression personnelle de ses sentiments. Ce poème est individualiste, car l’auteur décrit ce qu’il ressent. De plus, plusieurs mots peuvent s’appliquer à l’auteur lui-même : « Mais moi, sous chaque jour courbant plus ma tête… » (vers 13). Cette façon de dire les choses est très musicale et les alexandrins se lisent agréablement. On retrouve également l’utilisation fréquente de l’anaphore. Par exemple : Sur la face des mers,