Victor Hugo-Les Misérables-partie 2, livre 2, chapitre 3
En 1862, Victor Hugo publie Les Misérables, roman en deux tomes. Cet ouvrage est une critique sociale de la France du 19ème siècle, dont l’extrait que nous étudierons en est une illustration.
Cet extrait est issu du livre II, au chapitre III, où le héros Jean Valjean procède au sauvetage d’un matelot sur le bateau où il est emprisonné.
Après avoir traité l’aspect héroïque de la scène, nous verrons en quoi le héros comporte des caractéristiques originales.
Le personnage, avec l’expression de ses qualités possède un caractère héroïque. En effet, il dispose d’une grande rapidité de réaction après l’accident du matelot avec l’exagération « En un clin d’œil, il fut sur la vergue. » (l. 67). Dans son sauvetage, le personnage fait preuve d’une grande habileté, ainsi que d’une grande concentration comme le montre « On le vit parcourir la vergue en courant. » (l. 69-70). Son habileté est également comparée à celle d’une « […] araignée venant saisir une mouche. » (l. 73), ce qui montre une grande aisance, comme si Jean Valjean était dans son environnement familier. Dans son opération, le physique de Jean Valjean est mis en évidence avec « […] il se mit à descendre avec les mains le long de cette corde […] » (l. 70). Ce sauvetage est alors une démonstration du courage de Jean Valjean. Celui-ci met sa vie en péril au profit d’une autre. La phrase « […] au lieu d’un homme suspendu au-dessus du gouffre, on en vit deux […] » (l. 73) place Jean Valjean au même niveau que l’homme secouru, ce qui indique qu’à ce moment-là, le risque couru est le même pour les deux hommes. En outre, Jean Valjean fait preuve d’intelligence puisqu’il planifie ses agissement comme le montre « [il] parut […] mesurer [la vergue] du regard. » (l. 1) ou encore « Il y attacha un bout de corde qu’il avait apporté. » (l. 70-71).
Le protagoniste possède donc des