Version latine
L’esclave Julius, lassé des mauvais traitements qu’il reçoit de son maître, décide de lui jouer un tour. Tandis que ce dernier dîne avec des amis, il cache dans son lit un bâton. Lorsque le maître se couche, il sent l’objet contre sa jambe et hurle qu’un serpent s’est introduit dans son lit.
Tum Iulius processit et fidenter contendit serpentes lactatorum auidos esse.
Catillus ergo plenus lactis iuxta lectum positus erat. Maximus erat cunctorum timor ; aliquamdiu intentis oculis steterunt, sed nullus serpens apparuit. Tandem strenuissimi ex seruis stragulam uestem e lecto tollere statuerunt. Cacchinnauit tota familia : nam non serpentem, sed fustem uiderant. Dominus autem pudore confectus iraque incensus rabiosa uoce iurauit se homines eius nefarii ioci noxios saeuissima poena affecturum esse. Iulium pauor cepit : e uilla nocte fugit in proximos montes quo multi fugitiui iam conuenerant.
"Alors Julius s'avança et soutint avec aplomb que les serpents étaient très attirés par les breuvages lactés. En conséquence une assiette remplie de lait avait été posée près du lit. La terreur de tous était a son comble; ils restèrent un moment immobile, les yeux fixe à l'affût, mais aucun serpents n'apparut.
Enfin, les plus hardis des esclaves décidèrent d'arracher la couverture du lit.
Tous les esclaves éclatèrent de rire: ce n'était en effet pas un serpent qu'ils avaient vu mais un bâton. Quant au maître accablé de honte et emporté par la colère, il jura d'une voix furieuse qu'il punirait d'un châtiment très cruel les hommes coupable de cette abominable plaisanterie. La peur assaillit Julius: il s'enfuit de nuit de la maison vers les collines les plus proches, où de nombreux autres fugitifs s'étaient déjà