Guillaume Boulay Travail de lecture sur Vernant Avant-propos, chapitres 1-2 Question A : Toutes les définitions sont tirées du site : atilf.atilf.fr Fiction Mensonge, dissimulation faite volontairement en vue de tromper autrui. Construction imaginaire consciente ou inconsciente se constituant en vue de masquer ou d'enjoliver le réel. Hypothèse dont on ne sait à l'avance si elle est juste ou fausse, qui permet l'élaboration d'un raisonnement. Fait sans aucune réalité, mais dont la loi suppose l'existence, pour constituer le fondement d'un droit entre comme second élément dans la composition de termes désignant des genres basés sur la prospective. Ces termes s'emploient également en parlant d'une action, d'un phénomène relevant de l'imagination, de l'utopie. Quant au récit littéraire, il s’agit d’une pure fiction qui se donne ouvertement pour telle et dont la qualité tient avant tout au talent et au savoir-faire de celui qui l’a mis en œuvre. (L’Univers, les dieux, les hommes, page 10, ligne 9) La quatrième définition serait la plus appropriée puisque Jean-Pierre Vernant est en train d’expliquer la différence entre un récit littéraire et un mythe et que dans le cas actuel, il décrit les récits littéraires comme étant imaginaires. Contrairement aux mythes, les récits littéraires n’ont pas nécessairement de fondement ou de représentation de quelque chose, tant dit que les mythes représentent des figures de la vie. Mythe Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social. Évocation légendaire relatant des faits ou mentionnant des personnages ayant une réalité historique, mais transformée par la légende. Construction de l'esprit, fruit de l'imagination, n'ayant aucun lien avec la