verlaine
Verlaine s’installe avec sa famille à Paris en 1851. Il commence alors des études médiocres au lycée Condorcet. Passionné de dessin et de littérature, il écrit des vers et des nouvelles à la manière d'Edgar Poe. En 1858 (à 14 ans), il envoie à Victor Hugo un poème de sa composition, intitulé La Mort.
A 21 ans, Verlaine est chargé de la critique littéraire dans la revue "L'Art", il écrit des articles élogieux sur Charles Baudelaire et Victor Hugo. Il rencontre les parnassiens, François Coppée, Théodore de Banville, José-Maria de Heredia et Leconte de Lisle. Son père meurt la même année. Il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens. On y sent l'influence de Charles Baudelaire, cependant que s'y annonce déjà "l'effort vers l'Expression, vers la Sensation rendue" (Lettre à Mallarmé du 22 novembre 1866), qui caractérise sa meilleure poésie.
En 1869, Les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le dix-huitième siècle de Watteau, confirment cette orientation. Il épouse Mathilde Mauté en 1870, pour
Qui il vient de publier La Bonne Chanson. Mais au rêve des fiançailles succèdent, presque tout de suite, les malentendus conjugaux. L'année suivante, il fait la connaissance d’un certain Arthur Rimbaud qui va bouleverser le confort bourgeois dans lequel Verlaine s'était installé. Verlaine quitte son épouse pour suivre le jeune poète ardennais en Angleterre puis en Belgique. C'est pendant ces voyages qu'il écrira Les Romances sans paroles. En 1873, il blesse Rimbaud d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison, qu'il purge à Bruxelles et à Mons. C'est là, quand il apprend que son épouse a demandé et obtenu