Vercors
Jean Bruller, sous le pseudonyme de « Vercors » est né le 26 février 1902 à Paris. Son père est d’origine Hongroise, mais vit en France depuis l’âge de 15 ans. Sa mère est Alsacienne et était institutrice dans sa jeunesse. Vecors jouit d’une enfance heureuse et nourrit une grande admiration pour son père, fondateur d’une maison d’éditions populaires. Il suit l’école secondaire alsacienne. Il se fait d’abord connaître comme dessinateur, peintre et publie divers essais tels que Hypothèse sur les amateurs de peintre (1927), Vingt et une recette pratiques de mort violente (1928). Par la suite, au moment de la Deuxième Guerre mondiale, il devient écrivain et dessinateur. Il décède le 10 juin 1991 à Paris. Œuvre en général Genre : Nouvelle publié clandestinement aux Editions de Minuits Structure : théâtrale en 2 parties, décor fixe, le salon Thématique : La guerre, comparaison entre France/Allemagne Résumé de l’œuvre
En 1941, en pleine guerre, un jeune soldat allemand, Werner Von Ebrennac, vient s’installer chez un homme et sa nièce. Son arrivée se fait dans un silence insoutenable et à travers un malaise fou. Mais « Dieu merci, il a l’air convenable ». C’est un jeune homme poli qui parle constamment, sans jamais obtenir de réponses, sans jamais même en attendre. Il semble vivre seul dans un monde de statues.
Le jeune Werner prend l’habitude, durant l’hiver, de venir se chauffer au feu de foyer, où il égaye son soliloque. Les relations de l’Allemagne et de la France est son sujet le plus fréquent. Il parle d’art, de littérature et de musique, puisqu’il est lui-même France pour pouvoir y apporter quelque chose, mais aussi pour pouvoir y prendre en échange. Un peu à chaque soir, ce sont ses idées que l’on entend dans la maison française. Et les soirées se