venus d ille
En 1837, Mérimée fait publier une nouvelle fantastique, la Vénus d’Ille. Cet extrait des pages 32 à 34 est une description détaillée et complète de la statue.Le narrateur part tout d’abord d’une simple description de la Vénus. Il va ensuite sous-entendre le fait qu’elle soit vivante et finira par exprimer le sentiment de méchanceté qui dégage de cettestatue.
Le texte propose donc une description de la Vénus. Elle est très attendue. En effet, tous les personnages, lieux et évènements ont déjà été présentés. C’est donc au dernier moment quel’exposition que la statue est décrite. Cela suscite la curiosité du lecteur qui, depuis le début du récit attend ce moment avec impatience.
La curiosité du narrateur, elle, a été piquée dès son entretientavec le guide qui lui à décrit la statue comme un être maléfique, une envoyée du diable. Elle l’est une deuxième fois lorsque M. de Peyrehorade se lance dans une description dithyrambique de sa Vénus.Ces deux avis différents ne font qu’augmenter l’intérêt du narrateur pour cette statue.
De plus, dès le soir de son arrivée, il est témoin d’un acte de vandalisme commis par deux enfants du villageenvers la statue. Il aperçoit, malgré le crépuscule, les deux garnements lancer quelque chose, probablement une pierre, sur la statue. Au même moment, l’un des deux pousse un cri de douleur. Ilsemblerai que la statue leur ai renvoyé la pierre ! Cet incident va susciter, une fois encore, la curiosité du narrateur.
Dans cet extrait, la statue est décrite de façon ordonnée mais aussi trèsdétaillée.
Le narrateur expose tout d’abord « l’attitude »(l.8) de la Vénus. Le « haut du corps »(l.2) est nu. Le bas du corps, lui, est dissimuler par une « draperie »(l.15). Ses deux mains sont placer defaçon à la retenir. On peut donc penser que la statue cherche à cacher, en partie, sa nudité. La position des mains et des doigt est longuement et précisément décrite