Utilité sociale
Diverses dans leurs réalités, ces entreprises partagent néanmoins des caractéristiques essentielles :
- un projet économique au service d’une finalité d’utilité sociale.
- une mise en oeuvre du projet fondée sur une gouvernance démocratique et une gestion éthique.
- une dynamique de développement s’appuyant sur un ancrage territorial et une mobilisation citoyenne. L’utilité sociale est ainsi au coeur du projet des initiatives de l’ESS. Au cours des dernières années, les entreprises de l’ESS se sont développées dans des services d’intérêt général qu’une économie engagée dans la poursuite démesurée du profit ignore faute de rentabilité : entreprises adaptées aux personnes handicapées, logements des exclus, services pour les personnes âgées, pour la petite enfance, éducation populaire, initiatives artistiques et culturelles…
Dans une économie qui, avant même la crise, détruisait et délocalisait des millions d’emplois pour gagner en performance, elles oeuvrent également à donner accès à l’emploi à des centaines de milliers de personnes jugées inaptes et déclassées et que la crise touche au premier plan. Elles élaborent à cet effet des méthodes originales d’accompagnement, de formation et d’organisation du travail, qui sont susceptibles de faire école.
Ce service de l’intérêt général intègre aussi une dimension écologique, contribuant ainsi à un développement durable. Elles sont par exemple pionnières de filières de recyclage (papier, textile, déchets électroniques…) et de production et distribution d’une offre agricole plus respectueuse de la planète (bio, agriculture paysanne…).
La finalité d’utilité sociale des initiatives de l’ESS s’incarne dans un projet économique à part entière, c'està-dire une activité continue de production et d’échange de biens et services, un modèle économique viable, la création de richesses (Nombre de biens et de services produits aujourd’hui sont