Une vie, guy de maupassant
Le texte extrait d’Une vie de Maupassant a été écrit en 1883. Le passage qui nous est proposé correspond à l’épisode ou Jeanne met son enfant au monde. L’intérêt principal est de faire partager au lecteur le ressentit de cette femme bafouée sur le point d’accoucher. En premier lieu nous étudierions la souffrance physique de la jeune femme puis les sentiments contradictoires qui l’envahissent avant l’arrivée de son enfant. Pour terminer nous exposerons que le bonheur de devenir mère est plus fort que tout. D’emblée l’auteur nous présente Jeanne en souffrance. En effet, dès la ligne 2 « elle pousse une sorte de cris » et devient « très pâle ». Les premières lignes piquent à la curiosité du lecteur qui s’interroge sur l’état de santé de la jeune femme. Le champ lexical de la douleur qui devient de plus en plus intente : « cris » l.2, « douleur » l.3&4, « geignait » l.6, « accablée » et « sensation intolérable » l.7, nous amène à nous inquiéter et à avoir de la compassion pour Jeanne. Nous pouvons constater dès la ligne 8 que nous sommes les témoins d’un accouchement prématuré : « elle n’était pas à terme ». Nous partageons par la suite sont angoisse à travers le vocabulaire utilisé : « angoisse affreuse », « défaillance désespérée » l.11, « avec violence » et « épouvantables » l.21, l’auteur allant même jusqu’à employer le mot « mort » l.12. Ce sentiment d’angoisse est appuyé par la panique des personnages présents, qui sont décrit de la ligne 14 à 18. Ainsi avec cette accumulation nous voyons que de nombreuses personnes sont présentes mais que Jeanne reste dans sa souffrance et ses craintes. En seconde lieu, Jeanne puise sa force dans sa révolte intérieur : « elle maudissait Dieu » l.24 et « elle s’indignait des préférences coupables du destin, et des criminels mensonges de ceux qui prêchent la droiture et le bien » l.23. Dans sa révolte elle en vient même à haïr l’enfant non légitime de son mari, qu’elle définit comme «