Une vie de guy de maupassant
réaliste nous montre qu'il cache une imperfection, "une mâchoire un peu forte".
Julien sait utiliser ses talents pour séduire Jeanne:
- il est éloquent
- il rencontre les yeux de Jeanne "comme par hasard"
- il est rapide a les devier dans le jeu des regards puisque ses yeux sont "vite detournes".
Julien n'a donc rien de naturel, seulement de l'habileté, il utilise son charme.
On remarque l'emploi du champ lexical de la tromperie, Julien "faisait croire", "cachait" et
"donnait de l'importance".
Chapitre 5
Ses "démangeaisons d'économies"(124)
deviennent tellement poussées à leur extrême que sa ressemblance avec le Père GRANDET devient de plus en plus évidente.
Ainsi, page 124, " Il se montrait d'une parcimonie féroce, ne donnait jamais de pourboires, réduisait la nourriture au strict nécessaire ; et comme Jeanne se faisait faire chaque matin par le boulanger une petite galette normande, il supprima cette dépense et la condamna au pain grillé."
Enfin, le comble de ce malade de l'argent est atteint lorsqu'il justifie son refus d'un deuxième enfant par des raisons matérielles : " Un autre enfant ? Ah ! mais non par exemple ! C'est déjà trop d'un ... pour coûter de l'argent" (197)
chapitre 6
julien ne s'occupe plus de Jeanne ni de sont fils Paul . Julien est un piètre mari, un gendre dédaigneux et un père indifférent.
Il est le contraire de Jeanne qui est généreuse, tolérante, sachant faire preuve d'abnégation et entièrement dévouée à son fils. Leur couple est donc placé sous le signe d'une antinomie irréversible : ce sont deux êtres qui vivent l'un à côté de l'autre sans jamais se rencontrer et Jeanne a raison de penser que :" deux personnes ne se pénètrent