Le pire Frisson Le narrateur est entre chez un brocanteur. Le marchand lui demande s’il va lui acheter quelque chose. Je voudrais une figurine, un objet quelconque qui put me servir de serre-papier, car je ne puis souffrir tous ces bronzes de pacotille que vendent les papetiers, et qu’on trouve invariablement sur tous les bureaux. J’hésitais entre un dragon de porcelaine tout constelle de verrues, la gueule ornée de crocs et de barbelures, et un petit fétiche mexicain fort abominable, représentant au naturel le dieu Witziliptzili, quand j’aperçu une poupée. Elle mesurait environ 15 cm, son regard plisse me faisait frissonner, ses cheveux couleurs fonce tombaient sur son dos, elle faisait presque peur à voir… Ce qui m’attirait chez elle ? Je ne peux pas l’expliquer, c’était sans doute qu’elle n’avait que 4 doigts ! Je l’achetai et au moment où j’eus entre mes mains la poupée que me tendait la femme, le ciel devint gris et sombre, et un coup de tonnerre gronda. Il me semblait que les yeux de la poupée avait clignotait… Mais c’était surement moi qui perdais la tête. Je la fourrai au fond de mon sac. Je ne voulais plus la voir… Une fois chez moi, je déposais mon sac dans le salon. Plus tard, son image me hantait toujours mais je ne parvenais pas à la sortir de mon sac pour la regarder... J’allai ensuite me coucher et en pleine nuit, je me réveillai en sursaut, il me sembla avoir entendu un bruit dans le salon. Etant d’une nature très curieuse, je descendis les escaliers