L’internet regroupe une multitude de moyens utilisés par les recruteurs pour entrer en relation avec les candidats. Parmi ces moyens, nous nous focaliserons plus particulièrement dans ce dossier des réseaux sociaux. Alors qu'ils semblent révolutionner le monde du recrutement, nous nous poserons la question de la confidentialité de ces moyens.

Parmi ses réseaux sociaux, Monster, créé en 1999, est un site web appartenant à Monster Worldwide. Son but est simple : Répertorier les CV des candidats dans une base de données gigantesque, selon la formation, le poste recherché, la situation géographique de sorte à permettre à un recruteur de trouver un profil adéquat pour un poste. Ce site remporte un franc succès. On compte 150 millions de CV dans la base de données en 2008 et plus de 63 millions de chercheurs d'emplois actifs par an. Par ailleurs, de plus en plus de recruteurs n'hésitent pas à utiliser les nouveaux réseaux sociaux tels Facebook, Myspace ou Twitter afin de mieux cerner les candidats. En effet, dans le processus de recrutement, les candidats ne montrent pas l'intégralité de leur personne. C'est grâce aux réseaux sociaux que les recruteurs peuvent déterminer si la personne correspond bien au profil recherché en étudiant ses goûts, ses préférences, ses expériences autres que professionnelles. « Les réseaux sociaux sont un bon outil pour les cabinets, afin de cibler des candidats potentiels », explique Gwenaëlle Hervé, responsable de la communication de Regionsjob.
On le voit bien à travers ses exemples : Internet permet à chaque individu de rentrer dans la chose publique, révolutionnant ainsi le processus de recrutement. Plus qu'un Cv, c'est une personnalité que l'on recherche. Cependant, cette transparence qui de prime abord semble bénéfique à chacun montre ses limites.

L’accès à Internet s’est particulièrement démocratisé depuis les années 2000. Si bien que chacun peut y poster sa propre candidature sur internet. Partant, le chercheur