Une nouvelle approche de type commun icatif dans la classe de fle
“Donnez à l’enfant le désir d’apprendre ... toute méthode lui sera bonne...” écrivait Rousseau dans son « Emile » en 1762.
Même aujourd’hui, ou, peut-être SURTOUT à présent, à l’époque du portable, de la télévision, de l’internet, de toutes les tentations, nous avons besoin de toute l’attention, la participation, l’éveil et la motivation des élèves, auxquels nous devons faire du bien presque, parfois, contre leur désir.
Et alors...pourquoi ne nous aiderions-nous de cette expérience de la psychodramaturgie linguistique (PDL), que j’ai eu l’occasion de connaître lors du stage BELC, en juillet 2009, et dont je voudrais vous partager les bénéfices.
Les hypothèses fondamentales de la psychodrame ont été développées par Bernard Dufeu, qui nous les a fait connaître dans son module. La PDL repose, entre autres, sur certains fondements psychodramatiques et dramaturgiques ainsi que sur l’emploi des techniques issues des sciences de la communication et de la dramaturgie relationnelle (cf. Feldhendler) adaptées à l’enseignement des langues.
L’un des principes primordiaux de travail c’est que la création d’un lien direct entre le participant et sa parole facilite l’apprentissage de la langue étrangère. En plus, c’est en suivant son propre rythme d’apprentissage que chacun progresse le mieux.
L’imagination joue un rôle important. Or, dans le domaine de l’imaginaire il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais des réponses personnelles, propres à chacun en fonction de la situation proposée. Sur le plan linguistique, l’erreur est considérée dans cette approche de la langue comme indispensable à l’apprentissage. La peur d’avoir honte de ses erreurs disparait et, par conséquent, on peut prendre de risque dans un cadre sécurisant.
Ces activités permettent une communication véritable entre les participants. Lorsque cette communication se situe sur un plan imaginaire ou symbolique, la