Une crise en plein prospérité
Personne ne peut nier que la lecture peut être un moment de détente, d’évasion, de suspens de distraction ou d’apprentissage. En lisant, on voyage, on vit les expériences d’autrui et on découvre de différentes cultures. Ceci se fait confortablement sans fournir aucun effort physique. On doit juste libérer notre imagination qui nous permet d’accéder à un autre monde, un monde supérieur que seuls les amants de la lecture connaissent. Toutefois, cette activité est en voie de disparition. Cette tendance régressive de la lecture du livre à travers le monde actuel qui est de plus en plus conquis par l'image et par le Net, n'explique pas l'ampleur de ce déficit au Maroc, pays majoritairement jeune.
De l’importance de la lecture :
En tant que jeunes , La lecture joue un rôle très important dans notre apprentissage sur plusieurs niveaux . D’une part la lecture permet d’améliorer l’orthographe car en lisant un mot a plusieurs reprises on retient son orthographe , d’autre part le vocabulaire s’enrichit : on apprend de nouveaux mots à chaque lecture , et grâce au contexte la compréhension et la mémorisation des mots est plus facile.
La lecture représente aussi une sorte d’épanouissement pour la personne. Cette dernière a accès à toutes les informations dont elle a besoin et accumule des connaissances ce qui contribue à alimenter son expression orale. De plus le cerveau est stimulé, c’est un exercice pour cet organe qui lui permet de rester jeune et actif.
Des chiffres choquants :
Malheureusement , la lecture au Maroc est de plus en plus rare , et le nombre de bibliothèques désertes en témoigne .Selon une étude réalisée par le Centre des Etudes Sociales, Economiques et Manageriales (Cesem), publiée dans sa revue Economia (fev 2010), Chaque Marocain(e) dépenserait en moyenne 1 dirham par an dans l’achat de livres alors que la moyenne mondiale est d'environ 25 DH. Seulement 1.000 livres culturels, toutes langues confondues, sont produits