Un écrivain suèdois
Jean-Pierre PLUMA
Une vie de lutte
La naissance d’un faible
Pluma naquit dans les rues de Lyon pendant la nuit du 14 février 1892. Son accouchement fut prématuré et une surprise pour sa mère, Victoria, qui était en rentrant de son travail de coutière. Puisque Pluma, déjà affaibli de sa naissance prématurée, fut né dans la nuit froide de février ses poumons souffrirent de la froideur et il tomba instantanément enrhumé. Ses premières semaines furent passées dans l’Hôpital de la Croix-Rousse pendant que Victoria, catholique convaincue, priait dans toutes les églises de Lyon pour que Dieu sauve son petit enfant. Le père Victor était, au contraire de sa femme, un vrai athéiste socialiste. Il travaillait comme comptable et il voyait le monde comme une place rigoureusement rationnelle. Croyant ni au Dieu ni à l’âme spirituelle il prit contacte avec des médecins renommés pour sauver son enfant. Le débat entre Victor et Victoria sur quelle manière de guérison il fallait poursuivre fut polémique. À l’âge de trois ans le petit Pluma guérit et les médecins constatèrent qu’il était sauvé d’un mort infantile.
De la maladie au succès
À cause de la faiblesse de ses poumons Pluma devait quitter l’école à l’âge de cinq ans et depuis ce temps il était autodidacte. Ses premiers poèmes furent publiés à 1912 dans son œuvre L’hirondelle qui voulait chanter. Ils passèrent inaperçus et à cause de cela sa santé se détériorait d’avantage. La même année il fut obligé à s’inscrire dans un sanatorium dans les Juras. Là il rencontra sa future épouse Micheline Pardon avec laquelle il se maria une journée d’avril en 1913. Ce fut le début d’une année joyeuse mais à cause de la situation politique de l’époque en Europe Pluma fut mobilisé dans l’armé français en 1914. À la frontière il écrit le roman L’hirondelle crasseuse qui, à son publication en 1919, eut un certain succès.
Le sommet de sa littérature
Pendant les « Années Folles » en Europe Pluma vît une vie calme avec sa