Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Français CSAG | DISSERTATION |
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » Alphonse De Lamartine.
Si le verbe manquer se traduit par le fait d’être en insuffisance ou en absence de ce qui serait nécessaire, alors on parle bien d’un seul être indispensable à la vie de quelqu’un. Le mot « seul » et le mot « être » se marie parfaitement car chaque individu de l’espèce humaine est unique et donc chaque relation entre deux êtres sera forcément unique également. Cette citation n’aurait d’ailleurs pas de sens si tous les êtres étaient semblables ainsi que toutes les relations de quelque nature qu’elles soient. C’est probablement là que se trouve toute la beauté de la nature humaine mais aussi toute sa complexité. La deuxième partie de la citation se définit par un immense vide et un sentiment d’écroulement qui se créent autour de soi, comme si tous les habitants de la terre entière avaient soudainement disparus.
A mes yeux, il existe 3 formes de manque et la plus pénible à vivre est le manque d’une personne décédée car c’est irréversible. Même si nous savons que l’être humain n’est pas immortel, cela ne rend pas l’acceptation plus facile lorsqu’on a vécu et établit une relation avec cette personne disparue. C’est en grande partie l’unicité de cette relation perdue qui rend les choses encore plus difficile à surmonter lorsqu’un être cher décède. On se rend très vite compte que cette relation était bel et bien unique et donc irremplaçable même avec un autre être cher. Quelque soit le motif du décès (brutal ou de maladie longue) et l’âge de la personne vivante ainsi que celui de la personne décédée, la relation brisée ne semble pas plus acceptable. Par exemple pour un jeune enfant qui perd un de ses parents, le manque réel de la personne disparue ne se fera ressentir plus intensément et plus consciemment que dans sa vie future. Par contre elle est acceptable de différentes manières.