Un lecteur a-t-il besoin de s'identifier au personnage principal et de partager ses sentiments pour apprécier un roman ?
Par ailleurs, l’identification est quasi absente parfois comme c’est le cas dans le roman de Mary Shelley. Les personnages du monstre et du savant dans Frankenstein sont plus problématiques dans la mesure où on ne peut s’identifier ni à un monstre (qui du reste s’humanise au fil du roman) ni à un savant obnubilé par ses recherches et qui lui a donné la vie. L’identification tient ici à ce que tous deux représentent le coté obscur de l’homme.
Conclusion :
Le héros romanesque a cela de particulier qu’il inspire au lecteur des sentiments d’attraction ou de répulsion pour les cas extrêmes. Dans le premier cas, l’identification est certaine du fait que le héros est positif. Dans le second, l’identification est problématique car les valeurs et la morale sont foulées au pied par le héros et donc empêchent toute reconnaissance et donc toute