Un dimanche à la piscine à kigali
Dans la plupart des romans se trouvent des messages subtils ou facilement détectables. Dans Un dimanche à la piscine à Kigali écrit par Gil Courtemanche, il n’y a pas seulement l’histoire d’amour qui est en évidence, mais tout ce qui se déroule autour. Durant son œuvre, Courtemanche décrit de grands événements à travers la vie des personnages. Il démontre rigoureusement ce que la majorité des habitants du Rwanda vit. Le génocide, la propagation du sida et l’inégalité sociale entre les étrangers blancs et les Rwandais noirs sont présentés.
Les personnages du récit vivent dans le même monde apocalyptique que les habitants du pays. Le fait que Valcourt soit l’ami de plusieurs Tutsis le met directement dans la même situation que tous les Tutsis rwandais menacés de mort par les extrémistes hutus. Puisque l’homme risque de perdre ses amis, plusieurs passages expliquent le génocide. Dans l’extrait qui suit, la conversation entre Valcourt et un ami tutsi explique bien la situation autour d’eux : «- Au marché, les miliciens criaient que tous tes amis seraient coupés en petits morceaux et que tu ne reverrais jamais le Canada, parce que tu es un ami de Lando.» (p.97) L’amour entre Valcourt et Gentille est brutalement détruite par le contexte de mort qui les poursuit. La nouvelle famille ne survit pas plus que les milliers d’autres arrachées par le fléau social. De ce fait, l’auteur expose ce qui s’est produit dans les familles du pays, car c’est la même chose que dans la famille principale. Dans l’extrait suivant, Gentille stipule le résultat du désastre humain sur sa famille, donc sur les autres aussi : «Je n’ai plus de mari, je n’ai plus d’enfant. Nous n’avons rien semé qui n’est pas ravagé». (p.269) L’auteur décrit cette tragédie de sang par la vie des personnages.
Au cours de l’écrit, l’expansion du sida dans le pays est montrée. Bernard Valcourt est un québécois qui veut sensibiliser la population du Rwanda sur