Je n’arrive pas à oublier. Alors j'écris. Mais dans le fond j'évite toujours le problème, le seul, l'unique. Celui que je ne prononce jamais, celui qui me fait peur et qui m'enfonce de plus en plus. En parler me fait plus de mal qu'il ne faut je crois. Parce que personne ne comprend. Or, je lutte chaque jour pour ne pas finir seule. On cherche toute notre vie la personne qui remplira nos journées. Et pourtant pas une seconde ne passe sans que je ressente ce vide, ce manque, cette solitude si angoissante. C'est peut-être parce que tu es parti et que jamais tu ne reviendras. Je resterais toujours seule quand je te parle, quand je pense à toi. Ton absence est chaque jour un obstacle à combattre. La même bataille tous les jours sans jamais vraiment gagner la guerre. Et la solitude est toujours là, elle ne me quittera jamais. Alors je ferme les yeux et je t'imagine revenant. Un rêve, une utopie. Je pensais que ça allait être comme avant, je pensais que tout ça c'était du passé et que tout allait redevenir comme il y a quelque temps, je pensais que rien n'allait changer que tout serait pareil, visiblement je me suis trompée, tu as fait ta vie. En même temps il fallait s'en douter, mais ça me manque, se dire que tous les bon moments qu'on a eu avant ne seront plus les mêmes maintenant, ça me fait mal de penser ça. Plus jamais on ne s'amusera à se donner de petit nom ridicule, plus jamais il y aura de "Je t'aime mon cœur" et avec cette idée en tête je tente d'aller de l'avant, quitte à m' prendre une rafale de vent dans la gueule. Je déprime, j'suis triste, j'ai mal au cœur, d'ailleurs j'ai les yeux qui m'pique quand je pense à toi, j'vais pleurer dans mon coin, telle une vrai déprimé prête à se tuer. Pourquoi tant de mal ? Dois- je te croire encore ? Je regarde dans le vide, je ne suis plus qui je suis ou ce que je fais. Je veux juste que tout soit comme avant malgré que j'ai tant de haine pour toi. Je n'ai juste les quelques souvenirs que tu m’as laissé pour me souvenir