Ubu roi, acte 3 scène 2
La tyrannie du père Ubu se manifeste par de nombreux impératifs "apportez", "faites". ils insistent sur son autorité, l'influence qu'il a sur les autres.Les points d'exclamation accentuent le ton violent, virulent et le fait qu'il ne veuille pas négocier.
b-Une prise en compte des destinataires.
Les didascalies montrent qu'il s'adresse à tout le monde ( financiers, créanciers, magistrat...)Il y a de nombreuses phrases interrogatives , Ubu est dans un jeu de questions/réponses.
c-La violence du vocabulaire
Le néologisme "bouffre", le champs lexical de la violence " crochet","férocité","massacre","décerveler"...qui connotent une certaine violence du langage qui connote une tyrannie.
L'énumération des lignes 108 à 112 des magistrats et une phrase nominale exclamative montrent bien la tyrannie d'Ubu.
2/La violence du vocabulaire a-Comique de mots
Il y a des néologismes comme "bouffres", le langage est familier.La didascalie " on enfourne" est aussi familière.
b-comique de gestes
Inspiré du moyen-âge, du comique des coups de bâtons, les nobles et beaucoup de personnages se battent sur scène ce qui capte l'intention du spectateur qui vois ici une scène rythmée.
c-Comique de répétition
Les mêmes répliques et les mêmes gestes reviennent ce qui créée un comique de répétition, Ceci permet l'exagération qui soutient le fait que ce soit un comique de démesure.
d-Le comique de caractère
Les personnages apparaissent ridicules. Ubu apparait comme un être despotique et égocentrique. On a des déterminants possessifs qui sont répétés avec "MA liste et MES biens" Ubu insiste bein sur le fait que ça lui appartient.
Conclusion=On a une scène comque où la tyrannie est poussée à son paroxysme et c'est cette tyrannie qui va pousser le peuple à la guerre et à la