Le texte étudier est un extrait de l'Acte I, scène 4 de l'oeuvre théâtrale Médée écrit en 1635 par Pierre Corneille auteur dramatique français du XVII eme siècle et appartenant au mouvement littéraire du Classicisme. Ce texte écrit en alexandrin nous montre une Médée emprunte de passion de vengeance. Nous nous demanderons donc quel portrait de Médée nous offre ce monologue ?Tout d'abord Médée s'offre à nous dans le portrait d'une femme furieuse. Médée se trouve donc dans une grande colère. Le ton violent de ces répliques témoigne de cette colère comme le suggère les champs lexicaux de la mort: "membres dispercés" (v.8); "sanglant; meurtres; carnage"(v.17); "Déchirer par morceaux"(v.21); "crimes"(v.23) et de la vengeance: "Ma rage"(v.11); "haine"(v.15); "colère"(v.22). La colère de Médée repose aussi sur le fait qu'elle a été trompé par son mari: elle a trahi son père et tuer son frère pour lui pour au final être repoussé comme en témoigne les terme "Jason me répudie ! Et qui l'aurait pu croire?"(v.1); "Quoi ! Mon père trahi, les éléments forcés"(v.7); "D'un frère dans la mer les membres dispersés"(v.8), les exclamations affiche une intonation montante.Au delà de cette colère Médée se retrouve blessée par le comportement de Jason. Une double trahison s'oppère entre le meurtre du frère de Médée par Médée suivie du rejet de Jason envers Médée. Médéé ce trouve terriblement blessé."Croit-il que m'offenser ce soit si peu de chose ?"(v.6) Cette expression caractérise une sorte de menace qui suit son outrage. L'outrage de Médée s'exprime par le trouble et la colère l'emploi de question réthorique "Me peut-il bien quitter après tant de bienfaits ?"(v.3); "M'ose-t-il bien quitter après tant de forfaits"(v.4) explicite l'idée selon laquelle ce n'est pas acceptable de la blessé